Le secret pour durer en tant que photographe

photographie de gratin

Je bois un verre avec un ami avant-hier dans le cœur animé de Lyon.

Il est propriétaire d'un charmant petit restaurant, une scène que j'ai eu le plaisir d'immortaliser en tant que photographe culinaire.

Alors que la nuit tombe sur Lyon, mon ami me partage ses préoccupations.

- "Le business est un peu difficile en ce moment," commença-t-il, une pointe d’inquiétude dans la voix. "L'activité ralentit après les beaux jours et la Coupe du Monde de Rugby."

Je hochais la tête, comprenant bien la situation.

En tant que photographe culinaire à Lyon, je ressentais également le changement de saison.

Je lui assurais que c’était remarquable que le beau temps ait duré et que la coupe du monde ait boosté le tourisme.

- "Bons chiffres ?" demandais-je.

- "Excellents," répondit-il, mais son ton trahissait une certaine lassitude.

Peut-être que c'était juste la bière, ou peut-être une réflexion plus profonde, mais son air abattu disparut peu à peu.

Pris dans la discussion, pour lui montrer ma sympathie, je lui confiais que, moi aussi, mon emploi du temps n'était pas surchargé.

- "Pendant le mois de novembre, je n'ai que deux shootings de prévus," dis-je.

- "Que deux shootings?" Il ricanait, mais je pouvais déceler une véritable curiosité.

- "Oui, deux."

Ce n'était pas rien pour un photographe culinaire à Lyon, mais certainement moins que d'habitude.

Il sortit son téléphone, chercha quelque chose et me le tendit. Sur l'écran, le profil Instagram d'un autre photographe, avec un témoignage poignant : il fermait boutique après trois mois d'inactivité.

Ce témoignage me toucha profondément, me faisant réfléchir à ma propre situation.

Ce post me rendit triste, mais il m'offrit également une nouvelle perspective.

C'est facile de se perdre dans ses propres défis, de se concentrer uniquement sur ce qui manque, d'oublier ses succès et de douter.

Mais c'est aussi incroyable de voir comment un simple changement de perspective peut adoucir nos angoisses.

"Tout est question de perspective," c'est ce que nous conclûmes, mon ami et moi, avant de nous laisser emporter par la soirée lyonnaise.

Précédent
Précédent

Techniques de marketing pour les photographes qui n’aiment pas se vendre

Suivant
Suivant

Quand la gastronomie rencontre l'objectif avec la photo culinaire artistique